Yoa
Parisienne désabusée de 23 ans aux origines suisses, Yoa grandit à Paris entre les DVDs de son père producteur de films et les instruments de musique. Le chemin est alors tout tracé, elle deviendra actrice de sa musique. Parée de son franc-parler, Yoa chante ses désillusions, ses histoires de sexe et les maux d’une jeunesse désenchantée passant de l’hyperpop à la musique électronique. L’artiste s’inspire autant de Billie Eilish ou de FKA Twigs et nous emmène dans une sorte de bedroom pop planante aux textes doux-amers. Des chansons tristes comme remède pour remonter le moral, qui l’eût cru ?
Johnny Jane
L’histoire Johnny Jane s’apparente à celle d’un mouvement intérieur. La plupart de ses chansons surgissent au fil de longues balades solitaires et sans but précis dans les rues de Paris, avec un casque vissé aux oreilles. « Il faut que je découvre ».
Observer pour Johnny Jane est une attitude mentale, une façon d’être, une manière de vivre. C’est également un jeu, qui a souvent mené ce caméléon de la pop à se glisser dans la peau de différents personnages et à emprunter plusieurs apparences, coupes de cheveux et styles vestimentaires – bohème-chic, moderne, vintage, dandy-branché ou clochard céleste… Le masque qu’il arbore sur la pochette d’Attitude(s) est alors un symbole de la complexité qui constitue chaque être, multiple par définition. C’est un jeu de piste, un geste ironique à la Marcel Duchamp posant une moustache sur la Joconde, visé à questionner où se trouve le vrai et à se protéger du sérieux glaçant de la société.