Bisou : Sama’Abdulhadi + Elli Acula + Syqlone
à l’Espace Franquin

❤︎ Bisou

Pour cette première soirée, Bisou se joue de l’espace et du temps, pour laisser la musique et le club se transformer en un lieu qui unit artistes et spectateur.rice.s dans une aventure sensorielle collective. 

SAMA’ ABDULHADI

Figure incontournable de la scène électronique, Sama’ Abdulhadi transforme chaque set en déclaration. Sa techno est dense, droite, frontale — une musique qui cogne autant qu’elle affirme. Elle ne cherche pas à plaire, elle cherche à dire. À faire entendre une voix, un corps, un lieu de lutte. Pour BISOU, elle fait du dancefloor un espace politique, où le rythme devient un cri et le club un refuge en tension. Pour BISOU, elle clôture cette première soirée au format résolument club en mode incandescence totale.

ELLI ACULA

DJ berlinoise au sein du collectif SPANDAU20, Elli Acula déboule avec un set taillé au scalpel. Techno brute, breakbeats ravageurs, montée d’adrénaline constante : chez elle, le dancefloor est une mécanique bien huilée où la tension ne redescend jamais. L’ascension fulgurante d’Elli Acula est inarrêtable, tout comme sa puissance derrière les platines pour fusionner des sons puissants allant de la techno à la rave, en passant par le breakbeat, l’electro et la jungle. Son énergie électrique a déjà fait vibrer les danseurs dans les plus grands clubs d’Europe comme Berghain, Printworks, Fabric et Robert Johnson, ainsi que sur les dancefloors d’Amérique du Sud et d’Australie. Cependant, c’est en jouant tard le soir et tôt le matin des extended sets dans des lieux berlinois comme OHM ou ://aboutblank qu’elle s’est vraiment faite un nom.

SYQLONE

Premier impact sonore en ligne de mire avec une entrée en matière sans compromis en présence de Syqlone qui nous immerge dans un live percussif et viscéral, entre rave en transe et chaos maîtrisé. Productrice insaisissable, elle fusionne bass music, breakbeats, rap aux toplines tranchantes et rythmes club issus d’une scène émergente du monde arabe et de ses diasporas. À BISOU, Syqlone ne se contente pas de faire danser : elle secoue. Elle déconstruit les attentes, joue avec les codes musicaux, propose un club où les sons parlent fort et les corps répondent. Et si son projet semble explorer les thèmes de la fiction et du futurisme, c’est toujours le présent qui surgit là, avec toute sa fulgurance, ses contradictions, insaisissable comme un coup de vent.